Vulnérabilité dans le noyau Linux de Huawei

Date de publication :

Huawei a publié un bulletin signalant l’existence d’une vulnérabilité permettant d’effectuer un déni de service dans le noyau Linux des versions 4.9 et supérieures. Cette attaque, intitulée “SegmentSmack”, cause une utilisation excessive du processeur (CPU) de la passerelle de sécurité.

CVE-2018-5390 [Score CVSS v3 : 7.5] : Un attaquant distant peut envoyer des paquets  TCP spécifiques à une machine Linux vulnérable, causant un appel répété aux fonctions tcp_collapse_ofo_queue() et tcp_prune_ofo_queue(). Ces fonctions sont coûteuses en temps et ressources et leurs appels répétitifs peuvent ainsi entraîner un déni de service. Si l’attaquant souhaite maintenir le déni de service, il doit entretenir des sessions TCP bi-directionnelles continues vers un port ouvert accessible. Par conséquent, les attaques ne peuvent pas être réalisées en utilisant des adresses IP usurpées. 

Informations

La faille est activement exploitée :

Un correctif existe :

Une mesure de contournement existe :

Risques

Risques

  • Un utilisateur distant peut déclencher un déni de service

Criticité

  • Score CVSS : 7.5

Existence d’un code d‘exploitation

  • Aucun

Composants vulnérables

  • Duke-L09
  • Emily-AL00A
  • EulerOS
  • FusionCompute
  • FusionSphere OpenStack
  • LON-L29D
  • Laya-AL00EP
  • Toronto-L21

Les versions impactées sont disponibles ici

CVE

CVE-2018-5390 

Solutions ou recommandations

Mise en place de correctifs de sécurité

Solution de contournement

  • Aucune solution de contournement à part les mises à jour proposées